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La fête de Pâques varie selon les religions mais les traditions sont également propres à chaque pays voire à chaque région.
Dans les pays chrétiens, l’œuf de Pâques est le cadeau le plus distribué ; les œufs sont apportés par les cloches de Pâques.
En France, les cloches des églises catholiques cessent de sonner du jeudi au samedi de la semaine Sainte, en signe de deuil. La tradition populaire pour les enfants dit qu’elles sont parties pour Rome, d’où elles reviennent dans la nuit du samedi au dimanche déversant sur leur chemin des friandises pour les enfants. Ainsi, le dimanche, après la traditionnelle messe de Pâques, et la quête des œufs tombés dans les jardins, la famille se réunit autour d’un plat d’agneau Pascal.
Dans certaines régions françaises, en Allemagne, aux Etats-Unis, et en Australie, c’est le lapin (ou le lièvre) qui apporte les œufs et les dépose dans les nids confectionnés, la veille, par les enfants.
Dans de nombreux pays, la brioche est le gâteau de Pâques comme en Italie « la Colomba », un gâteau en forme de colombe et symbole de bonne nouvelle, en Espagne, « la Mona » et en Grèce « le Tsouréki ».
En Finlande, déguisés en sorcières, les enfants vont sonner aux portes des maisons voisines pour recevoir des friandises. La tradition des sorcières de Pâques viendrait d’une ancienne légende selon laquelle les trolls et les sorcières sortaient entre le vendredi Saint et le jour de Pâques.
Autre tradition, le feu de Pâques en Allemagne réunit parents et enfants à la nuit tombée. Symbole du soleil, le feu de Pâques est une ancienne tradition qui célèbre le printemps et la fin du mauvais temps.
Dans de nombreuses cultures antiques païennes, au printemps, on fête la lumière, la renaissance de la nature après les longs mois d’hiver, ce qui est parfois symbolisé par le retour ou le réveil d’une divinité.
Au Proche-Orient, comme leurs ancêtres cananéens, les Hébreux et leurs voisins babyloniens, mésopotamiens offrent à leurs dieux les prémices de leur moisson.
Dans l’Europe occidentale de l’Antiquité, les cultes d’origine gréco-romaines se superposent aux croyances celtiques autour de la résurrection de la nature après l’hiver et l’équinoxe.